Que sont - ils devenus ?

samedi 2 juin 2007
par  Stango
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Il y a 20 ans, le XV de France perdait la première finale de l’histoire de la Coupe du monde face à Nouvelle-Zélande (29-9). A l’occasion de l’édition 2007, découvrez ce que sont devenus les 15 titulaires de cette rencontre.

Au Eden Park d’Auckland, le 20 juin 1987, NOUVELLE-ZELANDE bat FRANCE 29-9

- Nouvelle-Zélande : Steve Mc Dowell, Sean Fitzpatrick, John Drake, Murray Pierce, Gary Whetton, Michael Jones (rugby), Buck Shelford, David Kirk (C), Grant Fox, Craig Green, Warwick Taylor, Joe Stanley, John Kirwan, John Gallagher
- France : Pascal Ondarts, Daniel Dubroca (C), Jean-Pierre Garuet, Alain Lorieux, Jean Condom, Eric Champ, Dominique Erbani, Laurent Rodriguez, Pierre Berbizier, Franck Mesnel, Patrice Lagisquet, Philippe Sella, Denis Charvet, Didier Camberabero, Serge Blanco

Les points

- Nouvelle-Zélande : 3 essais (Michael Jones, John Kirwan, David Kirk), 1 transformation et 4 pénalités (Grant Fox)
- France : 1 essai (Pierre Berbizier), 1 transformation et 1 pénalité (Didier Camberabero)

PASCAL ONDARTS

Appelé pour la première fois en 1986, à l’âge de 30 ans, le pilier gauche de Biarritz connaît, à l’occasion de cette finale 87, sa première défaite avec le maillot frappé du coq. Finaliste du championnat en 1992 avec le BO (défaite devant le RCT), il a ensuite raccroché les crampons avant de se reconvertir dans l’hôtellerie et la restauration. Vous pouvez le croiser du côté de... Biarritz !

DANIEL DUBROCA

Le talonneur, que l’on surnommait Monsieur Propre, connaît sa dernière sélection chez les Bleus à l’occasion du Grand Chelem 88. L’année suivante, celui qui a effectué toute sa carrière à Agen, assure l’intérim à la tête de l’équipe de France pendant un an entre les années Fouroux et l’ère Berbizier. Président du SU Agen depuis 2004, il va connaître, à 53 ans, la Pro D2 en tant que dirigeant.

JEAN-PIERRE GARUET

Pilier droit, "la Garruche" raccroche avec les Bleus l’année suivante après 42 sélections puis avec son club de toujours, le FC Lourdes, en 1991, à l’âge de 38 ans. Il s’investit ensuite dans la politique, devenant président du Comité départemental des Hautes-Pyrénées (1991) puis du Comité régional (1995) tout en occupant le poste de vice-président du FC Lourdes. Il est également maire-adjoint de la ville de Lourdes depuis plusieurs années.

ALAIN LORIEUX

Auteur de l’essai de la révolte face à l’Australie en demi-finale, le 2e ligne de Grenoble a connu 30 sélections avec les Bleus qu’il a laissés en 1989 lors d’un test victorieux contre... l’Australie. Connu sous le surnom de "Pin-Pon" (il était pompier), Lorieux a déjà quitté le FC Grenoble quand celui-ci, sous l’égide de Fourroux, échoue en finale du championnat contre Castres (93). Il s’est depuis reconverti dans les activités commerciales comme la direction d’un camping à Aix-les-Bains, ville de son premier club.

JEAN CONDOM

Il fut longtemps le joueur le plus capé à son poste (61 sélections). Le 2e ligne que les Anglais nous enviaient pour son nom (préservatif en anglais) a arrêté l’équipe de France en 1990 avant d’être vice-champion de France avec Biarritz et Serge Blanco deux ans plus tard. Il a ensuite rejoint l’Aviron bayonnais en 1995 avant d’arrêter sa carrière, à l’âge de 37 ans, en 1997. Depuis, il est représentant de commerce.

ERIC CHAMP

Surnommé le Grand (1m95), le 3e ligne a connu les joies de l’équipe de France jusqu’en 1991 après 42 sélections avant de devenir champion de France avec le RCT en 1992. Diplomé dans le domaine de l’armement, il est embauché à la Direction des constructions navales de Toulon avant de devenir Directeur d’une société spécialisée dans le conseil, en 2003. Cette année-là, il prend également la présidence du RC Toulon qu’il laisse en 2006. Entre-temps, il a été mis en cause dans l’Affaire de la DCN de Toulon et condamné à 12 mois de prison avec sursis en 2004.

DOMINIQUE ERBANI

Voilà un autre Suaviste dans l’âme ! Comme Daniel Dubroca, le 3e ligne aile a fait toute sa carrière à Agen qu’il a quitté au début des années 90. Il a évolué avec les Bleus jusqu’en 1990 (46 sélections). A l’image de Jean Condom, il est ensuite devenu représentant de commerce alors qu’il était fonctionnaire de police pendant sa carrière de joueur.

LAURENT RODRIGUEZ

C’est une blessure qui met fin à sa carrière internationale en 1990 après 56 sélections. Après huit ans passés au Stade Montois puis à Dax, il embrasse la carrière d’entraîneur (adjoint de Lagisquet au BO jusqu’en 96). Puis, il quitte le rugby pour diriger une boutique "Serge Blanco" dans les Landes avant de s’installer aux Antilles gérer la marque. A son retour, il prend en charge la Section paloise (2004-2005) puis Brive qui le limoge après huit matches en 2006. Sans club depuis.

PIERRE BERBIZIER

Capitaine des Bleus, auteur du seul essai tricolore de cette finale, le demi de mêlée a mis un terme à sa carrière internationale en 1991 après 56 sélections et 6 victoires dans le Tournoi. Lorsqu’il quitte Agen la même année, il devient, à 33 ans, sélectionneur des Bleus jusqu’en 1995 où il échoue en demi-finale du Mondial. Il quitte un temps le rugby avant de prendre les commandes de Narbonne (1998-2001). Après un intermède chez Havas Sports, il devient, en 2005, sélectionneur de l’Italie qu’il fait énormément progresser. Il devrait entraîner le Racing-Metro en Pro D2, l’année prochaine.

FRANCK MESNEL

Lors de la finale, il avait 26 ans. Sa carrière, loin d’être terminée, s’est achevée en 1995 avec les Bleus après 56 sélections. Entre-temps, le centre avait déjà préparé sa reconversion avec la création de la marque de vêtements Eden Park. Très investi dans son club de toujours, le Racing-Metro, où il a glané un titre de champion de France (1990), il est aujourd’hui consultant pour la radio et la télévision.

PATRICE LAGISQUET

L’ailier magique du XV de France a connu la sélection jusqu’en 1991. Vainqueur du Tournoi en 88 et 89, il compte 46 sélections chez les Bleus avec lesquels il a marqué 20 essais (7 lors du seul match contre le Paraguay en tournée, en 1988, un record). Avec Laurent Rodriguez, il prend ensuite la tête du BO pour ne jamais le quitter. Il est aujourd’hui l’un des entraîneurs les plus respectés et compte trois titres de champion de France à son actif (2002, 2005 et 2006).

PHILIPPE SELLA

L’incomparable a toujours bien porté son nom. Après cette finale de la Coupe du monde, il a enchaîné les records avec l’équipe de France et conserve toujours celui du plus grand nombre de sélections (111), que Fabien Pelous devrait battre bientôt (110). Il prend sa retraite internationale après la Coupe du monde 1995, puis quitte son club de toujours, Agen, pour les Saracens de Londres, en 1996. Il raccroche en 98 à 36 ans. Désormais, il est consultant à la télévision et dirige une société de communication spécialisée dans l’événementiel pour le sport.

DENIS CHARVET

Le centre a été le seul à jouer tous les matchs de la Coupe du monde 87. Deux ans plus tard, il retourne en Nouvelle-Zélande pour la tournée grâce à l’intervention auprès du sélectionneur de... François Mitterrand, ébloui par sa prestation en finale du championnat où il inscrit un essai de 80 mètres face à Toulon. En 1990, il quitte le Stade Toulousain pour le Racing-Metro où il croise Franck Mesnel (il crée avec lui Eden Park). Il y reste jusqu’en 1996 et rejoint le Stade Français en 1997, à 35 ans. Depuis qu’il a pris sa retraite, le natif de Cahors n’a pas chômé : présentation d’émissions de sport, acteur (six films à son actif dans les années 90) et producteur dans le cinéma. Il a d’ailleurs créé sa propre société.

DIDIER CAMBERABERO

Lors de la Coupe du monde 1987, il a battu le record - qui tient toujours - de points sur un seul match en équipe de France (30 contre le Zimbabwe). Il s’est arrêté à 36 sélections en 1991 ce qui a permis à Thierry Lacroix et à Christophe Lamaison de battre son record de points en sélection (354 pts). Passé par Béziers, Nîmes, Grenoble et Perpignan, il choisit d’entraîner. Chargé des lignes arrière au Stade Français, il rejoint le Racing-Metro mais l’aventure tourne court. Il a été évincé en février dernier.

SERGE BLANCO

C’est grâce à son essai du "bout du monde" contre l’Australie que la France joue la finale en 87. Le Pelé du rugby est toujours le meilleur marqueur des Bleus (38 essais). Il ne fait plus partie du XV de France à partir de 91, comme la plupart des joueurs de cette finale avant de continuer un peu par la suite avec le seul club qu’il ait connu, Biarritz. Il y récolte le titre de meilleur joueur du championnat en 89, 90, 91, 92 après 82 et 83. Devenu président du BO mais aussi de la LNR depuis 1998, il possède en parallèle trois hôtels dont l’institut de thalassothérapie à Hendaye, ainsi qu’une ligne de vêtements à son nom.


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