Narjissi : "Retrouver le plus haut niveau"

mercredi 24 février 2010
par  Stango
popularité : 8%

Jalil Narjissi, le talonneur d’Agen, a prolongé son contrat au SUALG de deux ans. A une semaine de la confrontation avec Oyonnax, le dauphin de l’équipe lot-et-garonnaise au classement, le joueur évoque sa prolongation, la forme de son club et aussi son avenir avec la sélection marocaine.

Vous avez prolongé votre contrat jusqu’en 2012 (avec option pour une saison supplémentaire) avec Agen sans savoir si le club évoluerait en Top 14 l’an prochain. Était-ce une décision difficile à prendre ?

Jalil Narjissi : J’ai opté de rester au SUALG car j’adhère à 300% au groupe et aux projets du club. J’ai fait le choix de prolonger jusqu’à 31 ou 32 ans mais il est vrai que j’aimerais jouer à nouveau dans le Top 14. J’ai joué pendant huit ans dans l’élite, c’est vraiment une ambition de retrouver le plus haut niveau. Je me suis toutefois engagé avec le club même s’il ne monte pas. Le Pro D2 est un championnat difficile où il faut lutter tous les week-ends.

Vous semblez très attaché au duo d’entraîneur Christian Lanta et Christophe Deylaud . Ont-ils été déterminants dans votre choix ?

J.L : Il est vrai que je me sens très proche des deux entraîneurs. Christian Lanta était venu me chercher à Castres en 2004. J’ai également connu la très bonne période du club avec ce duo d’entraîneur. Nous avions notamment fini cinquième à l’issue de la saison 2005-2006. Le choix de la prolongation au SUALG n’aurait pas été aussi limpide sans la présence de ces deux-là.

Vous recevez Oyonnax dimanche dans un match aux allures de finale. Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale de Pro D2, perdue à domicile contre l’USO, la saison passée ?

J.L : On est passé à côté de notre sujet ce jour-là. On a tout simplement oublié de respecter l’adversaire en ayant l’esprit déjà tourné vers la finale de Pro D2. Ce match n’est plus qu’un mauvais souvenir. La passé reste le passé, les deux équipes vont se rencontrer ce week-end sans pression particulière. Nous n’avons d’ailleurs rien changé à notre préparation cette semaine.

Votre équipe est-elle plus forte que l’an dernier ?

J.L : Agen est plus mature. Ce qui le rend certainement plus fort. Nous nous sommes renforcés à tous les postes tout en intégrant de nombreux jeunes joueurs. Oui, nous sommes plus forts.

Vous venez de gagner vos deux derniers matchs (contre l’UBB et Dax) sans pour autant convaincre. Sentez-vous une certaine fébrilité autour du jeu agenais ?

J.L : Je retiens avant tout les victoires et l’état d’esprit de ces deux rencontres, nous n’avons rien lâché. On n’a pas senti l’équipe moins forte même si notre jeu était moins spectaculaire. Nous entrerons sur le terrain en confiance, ce dimanche, avec la volonté de gommer les petites erreurs personnelles qui ont entaché nos deux dernières rencontres.

Comment s’inscrit votre avenir avec la sélection du Maroc ?

J.L : En entente avec la fédération marocaine de rugby, j’ai mis la sélection de côté pendant un an et demi, ceci dans le but de m’impliquer davantage avec mon club. Je n’ai pas joué les matchs éliminatoires pour la Coupe du monde. Après dix années de sélections, je ne peux cacher ma frustration de ne pas défendre les couleurs de mon pays, c’est pourquoi je vais m’impliquer de nouveau avec la sélection marocaine. Cette équipe a un bon potentiel avec beaucoup de joueurs issus du championnat français. C’est toujours un plaisir de se retrouver même si les structures sont largement perfectibles.


Rugbyrama - Propos recueillis par Maxime ROUQUIE


Commentaires

Brèves

4 novembre 2010 - Scholtz en joker

Le SUALG a engagé le Sud-Africain Hendro Scholtz (31 ans, 1m86, 106 kg) en qualité de joker (...)