Miquel et Socol la semaine dernière, Barrau et Monribot mercredi. Les entraînements ont fait des dégâts ces derniers jours à Agen. Mais ce n’est pas beaucoup mieux du côté parisien où Pieter De Villiers s’est ajouté mardi à une déjà très longue liste de blessés. Le leader se déplacera en Lot-et-Garonne sans sa première ligne internationale (Marconnet, Szarzewski et de Villiers donc), mais aussi sans Burban, Viljoen, Samo, Du Plooy, Dominici ou Messina. Bref, si ses lignes arrières restent redoutables, son pack sera décimé. Et le retour d’Auradou en deuxième ligne, bien que très attendu, ne suffira pas à endiguer cette cascade de blessures.

Car c’est devant que les Agenais, conscients des soucis de leurs adversaires, joueront leur chance. Depuis l’arrivée aux manettes d’Henry Broncan, il y a quinze jours, ils consacrent une grande partie de son travail à la mêlée, à la touche et aux regroupements...Bref, au combat.

Mais le SUA devra aussi être présent offensivement. Car une victoire pourrait ne pas suffire pour le maintien. Si Montpellier et Bayonne venaient à marquer un point de bonus et si Albi s’imposait (logiquement) contre Narbonne, le point de bonus offensif serait obligatoire pour se sauver. Le problème, c’est qu’Agen n’en a marqué qu’un seul cette saison, qui est bien loin aujourd’hui (contre Albi lors de la 5e journée). Depuis, c’est le désert offensif, avec une misérable moyenne de 1,24 essai par match...

Mais Agen n’a pas le choix. Car il s’agira là d’un des plus importants rendez-vous de son histoire. La déroute contre Toulouse (défaite 47-0) devra être digérée et il faudra afficher un état d’esprit exemplaire pour ce dernier rendez-vous du championnat face à des Parisiens leaders depuis la première journée et qui comptent le rester. Ce serait un record et cela permettrait surtout d’éviter Toulouse ou Clermont, les deux équipes en forme du moment, en demies.