Rupeni Caucaunibuca n’en a donc pas fini de ses frasques. Après avoir différé son retour en France du fait d’une maladie pour le moins étrange, après fait venir les dirigeants agenais aux Fidji pour le ramener et retardé une nouvelle fois sa reprise en raison de l’accouchement de sa femme, après avoir eu un accident de circulation dans les Landes alors que sa nièce était dans la voiture et après avoir déçu cette saison en ne marquant qu’un seul essai en championnat, le voilà positif à un contrôle anti-dopage.

La presse agenaise en fait ses choux gras ce matin. Comme l’explique Le Petit Bleu, l’information n’a été révélée qu’hier. L’ailier a en fait été contrôlé positif le 24 mars dernier, à l’occasion d’un déplacement à Montauban. C’était la 20e journée du Top 14 et ce jour-là, l’Agence Française de Lutte contre le Dopage avait mené une opération coup de poing, contrôlant six joueurs de chaque équipe.

Caucaunibuca s’est révélé positif au cannabis donc. Son cas a été examiné hier par la commission antidopage de la FFR selon Sud Ouest. Il a écopé de trois mois ferme mais ne devrait pas faire appel. Une sanction qui l’empêche de prendre part aux tests des Fidji cet été mais qui ne le privera ni de la Coupe du monde (s’il est sélectionné), ni du début du championnat de Pro D2.

L’ancien meilleur marqueur du Top 14 se révèle de plus en plus décevant pour les supporters agenais. Mais le club fait front derrière son joueur, qui a quitté la France peu après la dernière journée du championnat et qui est espéré à Agen "le plus tôt possible" pour la reprise le 16 juillet. : "Je n’excuse pas ce genre de dopage, en revanche, je peux le comprendre, explique Henry Broncan, le directeur du rugby agenais, dans Sud Ouest. Rupeni est loin de chez lui, c’est un homme en manque de repères. C’est à nous de faire les efforts nécessaires pour l’aider à se sentir bien ici. Ces trois mois de suspension ne sont pas anodins, c’est un sérieux avertissement." Le dernier ?