Courrent : « Je ne leur en veux même pas »

samedi 28 août 2010
par  Stango
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Au BO, Valentin Courrent était ouvreur, demi de mêlée et souvent remplaçant. Au SU Agen, il est ouvreur et titulaire, notamment ce soir. Il évoque ce nouveau statut et son ancien club. Sans rancune.

« Sud-Ouest ». Est-ce agréable d’être la recrue phare d’un club ?

Valentin Courrent. Ça change surtout… À Biarritz ou Toulouse, on ne me voyait pas autant, en effet. Je dirais que ça fait plaisir, les gens attendent beaucoup de vous et ça implique une forte pression sur vos épaules. Mais c’est bien, ça me plaît.

Vous préférez être un des meilleurs chez les petits, ou un des petits chez les meilleurs ? La première option, je pense. On se sent exister davantage, on compte sur vous et ça peut vous pousser à tirer le meilleur de vous et de vos camarades. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’ici, je suis l’un des meilleurs chez les petits (il sourit).

Quand avez-vous compris que votre avenir biarrot était bouché ? Fin janvier, on perd 15-0 à Bayonne. Je joue mal et après la rencontre, les coaches me font comprendre que je ne jouerai plus beaucoup. Ensuite, lorsque j’étais dans le groupe, j’étais déjà très content.

Vous en voulez aux entraîneurs ? Je ne leur en veux même pas, c’est la loi du milieu. C’est dur, mais c’est ainsi. Je leur serrerai la main, pas de souci.

Leurs problèmes cette semaine vous ont-ils surpris ? Non, pas vraiment… Là-bas, dès qu’on perd un ou deux matches, c’est vite la crise.

À Agen, comment sentez-vous le groupe et les coaches après ces deux revers initiaux ? Bien. Les entraîneurs sont peut-être un peu plus tendus, c’est normal. Ils nous poussent à être meilleurs. On sait que le visage montré à Bayonne n’est pas celui du SUA, il faut maintenant se reprendre devant notre public. Il y a un peu d’appréhension, mais il nous faut absolument cette victoire.

Quel domaine vous inquiète le plus ? La défense. On prend trop de points, on doit être plus agressifs. Dès que Bayonne vient chez nous, il repart avec des points. Et nous, inversement, on manque d’opportunisme et d’efficacité.

Individuellement, ça fait quoi d’être un ouvreur, rien qu’un ouvreur ? C’est très bien. Ne serait-ce qu’à l’entraînement en semaine, où je peux travailler uniquement sur ce poste, celui où j’ai été formé.

Même si au haut niveau, j’ai débuté en demi de mêlée.

Ouvreur, c’est vraiment ma préférence. On pèse sur le jeu, on a plus d’espaces. Je suis heureux de me fixer.

Comment se passe votre entente avec Sylvain Dupuy ? Vous croyez-vous complémentaires ? Très bien, on communique pas mal. Complémentaires ? Oui, je crois, mais il va bien plus vite que moi.

J’essaye surtout d’être rapide dans mes prises d’initiatives, c’est déjà ça (il sourit).


Sud Ouest


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