Règles du Rugby

vendredi 24 février 2006
par  Stango
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But du jeu

Le but du jeu consiste à marquer plus de points que l’adversaire. Les points sont obtenus en marquant

- un essai : le ballon est « aplati » (« pressé » à la main contre le sol) dans la zone d’en-but de l’adversaire, ce qui rapporte 5 points, plus le droit de tenter un but appelé « transformation » pouvant rapporter 2 points supplémentaires. A l’origine, le fait d’aplatir dans l’en-but ne marquait aucun point mais donnait seulement le droit de tenter un but d’où son nom d’essai, transformable en but. (Un « try » en anglais).
- un but : le ballon passe entre les poteaux, au-dessus de la barre transversale, sur un coup de pied « placé » ou sur un coup de pied « tombé » (« drop » en anglais) dans certaines circonstances, en particulier comme pénalité infligée à l’adversaire. Sauf pour la transformation évoquée ci-dessus, les buts rapportent 3 points.

Le terrain

Le rugby se joue sur un terrain gazonné comprenant une aire de jeu rectangulaire dont les longueurs (de 100 m) sont les lignes de touche, et les largeurs (de 70 m) sont les lignes de but. De chaque côté de l’aire de jeu, au delà de la ligne de but, une ligne de ballon mort délimite avec cette dernière la zone d’en-but (22 m max). Au milieu de chaque ligne de but sont implantés des poteaux de 8 m de haut, distants l’un de l’autre de 5,60 m et suportant une barre transversale à 3 m du sol.

Le terrain comporte un tracé utilisant deux types de lignes :

Les lignes pleines qui délimitent des aires de jeu, pour lesquelles s’appliquent des règles particulières (les lignes font partie des zones qu’elles délimitent : la ligne de touche est en touche, la ligne de but est dans l’en-but, etc.) Seule, la ligne de milieu de terrain n’entraîne aucune règle particulière (aucune règle ne voit son champ d’application limité par la ligne médiane). Les lignes en pointillés, qui délimitent des zones liées à des remises en jeu.

Le ballon

Le rugby utilise un ballon « ovale » (en fait de section elliptique) pouvant être lancé à la main, frappé au pied ou porté par les joueurs.

Lancé à la main, le ballon ne doit pas progresser vers l’en-but adverse, (le lancé parallèle aux lignes d’en-but est l’extrème limite) sinon il y a « en-avant », faute qui peut être pénalisée par une mêlée voire une pénalité si l’action est entachée d’anti-jeu (exemple : fausse tentative d’interception - on tape sur le ballon sans chercher à vraiment le saisir).

Au pied, le ballon peut être botté de trois manières différentes :

- coup de pied de volée : le joueur portant le ballon le lâche devant lui, et le frappe du pied avant que celui-ci ne touche le sol. C’est le coup de pied « à tout faire ». En cours de jeu, un ballon au sol, botté à la manière des footballeurs (c’est-à-dire sans avoir été ramassé à la main au préalable) est équivalent à un coup de pied de volée.
- coup de pied tombé ou drop : le joueur portant le ballon le lâche devant lui, mais ne le frappe qu’après qu’il touche le sol. C’est une forme de coup de pied obligatoire pour certaines remises en jeu, et il est utilisable pour marquer des buts en cours de jeu (« drop goal »), mais aussi, bien que rarement pratiqué, pour les transformations et les pénalités.
- coup de pied placé : le ballon est posé au sol, pouvant être maintenu dans la postion souhaitée par un petit tas de sable, de sciure ou par un accessoire en caoutchouc (le tee), voire par un co-équipier, puis il est frappé à la manière des footballeurs. Ce coup de pied n’est guère utilisé que pour les tentatives de but (pénalités et transformations).

Note : jusqu’à la fin des années 1980, les botteurs avaient l’habitude de creuser des trous dans le gazon, avec leur talon, pour placer le ballon. Cette pratique avait des conséquences néfastes sur l’état des pelouses.

Dans le jeu au pied, notons aussi le talonnage qui consiste à pousser du pied le ballon vers l’arrière, et ce, généralement dans les mêlées (ordonnées ou non).

Porté, le ballon ne peut l’être que par un joueur debout. Au sol, un joueur porteur du ballon doit impérativement le lâcher ou l’aplatir s’il est dans un en-but. (Est réputé "debout" un joueur n’ayant au maximum que ses deux pieds en contact avec le sol. S’il prend appui sur une autre partie du corps, il est réputé "au sol").

Principales phases de jeu

- Remise en jeu Début de période et après marquage : Au début du match, l’équipe préalablement tirée au sort procède à la mise en jeu. En deuxième période (après la mi-temps) la remise en jeu est effectuée par l’autre équipe. Après marquage par une équipe, la remise en jeu est faite par l’équipe adverse.

Cette remise en jeu se pratique ainsi : un joueur de l’équipe (généralement le numéro 10 dit l’ouvreur, donne un coup de pied tombé. L’équipe ne doit pas franchir la ligne médiane avant que le ballon ne soit parti. Le ballon doit obligatoirement franchir la ligne des 10 mètres. Si le ballon ne la franchit pas sans être repris par un adversaire, si l’équipe part devant son botteur ou si le ballon va directement en touche, l’équipe est sanctionnée (mais l’adversaire peut aussi demander que la remise en jeu soit refaite).

- Sortie en touche : Le Talonneur rement en jeu le ballon, avec devant lui les deux packs alignés.
- arrêt de volée : action possible seulement dans ses propres 22 mètres ou dans son en-but. Cela consiste à réceptionner le ballon botté directement par un adversaire et au même moment crier "marque". Le joueur bénéficie alors d’un coup franc.

Sanctions

- La pénalité : Certaines fautes (ex : hors-jeu, plaquage irrégulier, etc) sont sanctionnées par une pénalité (indiquée par l’arbitre par un bras tendu vertical, le dos tourné à l’équipe fautive). L’équipe pénalisée doit alors reculer à au moins 10 mètres de l’endroit de la pénalité (ou derrière sa ligne de but, si la pénalité est à moins de 10 mètres de celle-ci). Une pénalité se tape au pied, sauf si l’équipe bénéficiaire préfère faire une mêlée. Sur coup de pied de pénalité on peut : tenter un but, taper en touche, c’est-à-dire tenter d’envoyer la balle en touche en bénéficiant de règles privilégiées : touche directe toujours valide et bénéfice de la remise en jeu. On parle de "penaltouche" lorsque, alors que le but semble réalisable, l’équipe choisit de taper en touche pour bénéficier de la remise en jeu et tenter un essai d’avants (à noter que la remise en jeu se fait au moins à 5 mètres de la ligne d’en-but, même si le ballon est sorti plus près, conformément à la règle générale). taper plein champ, jouer « à la main » (en fait, taper un tout petit coup de pied, placé ou de volée, et repris immédiatement à la main par un même joueur, qui enchaîne avec du jeu ordinaire) ;

- Le coup-franc : Des fautes moins graves peuvent être sanctionnées par coup-franc (indiqué par l’arbitre par un « bras cassé » à angle droit, l’avant bras pointant vers le haut). Le coup-franc se joue comme la pénalité, sauf qu’il ne donne pas droit à une tentative de but, et que la touche ne bénéficie pas de règles privilégiées. Depuis les années 1990, le joueur ne peut plus taper le coup franc pour lui-même puis tenter un drop.

La mêlée sanctionne des fautes mineures comme l’en-avant, ou des remises en jeu incorrectes.

Une faute volontaire d’anti-jeu peut entraîner en outre une exclusion temporaire d’un joueur pour une durée de 10 minutes (« carton jaune »).

- L’essai de pénalité : L’arbitre a également le pouvoir d’accorder l’essai sur une faute volontaire de l’adversaire sans laquelle un essai aurait pu être marqué. Il est accordé entre les poteaux. Les essais de pénalité sanctionnent souvent une série de mêlées écroulées sur la ligne d’en-but.

Durée, remplacements

Un match de rugby est divisé en deux mi-temps de quarante minutes chacune. Dans certaines compétitions il peut y avoir une prolongation de deux fois dix minutes en cas de match nul.

Les remplacements de joueurs n’étaient autrefois autorisés que sur blessure. Le « coaching » (remplacement pour des raisons tactiques) est maintenant permis. Seuls les joueurs présents sur le banc de touche sont autorisés à rentrer sur le terrain (soit un effectif potentiel maximum de l’équipe de 22 joueurs). Un joueur qui a été remplacé ne peut plus rentrer sur le terrain sauf en cas de blessure d’un autre joueur. Un joueur qui saigne doit être remplacé pendant qu’il se fait soigner, il pourra ensuite reprendre sa place si la durée pour se faire soigner n’excède pas 10 minutes auquel cas le remplacement temporaire devient définitif.

Source Wikipedia


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