Qui fait quoi ?

vendredi 24 février 2006
par  Stango
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Ces définitions par postes, sont aujourd’hui pour certains postes obsolètes, mais elles ont été écrites en gardant l’esprit de ce sport...

Une équipe est composée de 15 joueurs avec des postes bien définis. La distinction entre joueurs prend tout son sens sur une phase statique telle que la mélée ou la touche.

Tout d’abord, on distingue les avants : numérotés de 1 à 8, ce sont les joueurs qui constituent la mêlée. Répartis en 3 lignes (1, 2, 3 puis 4, 5 et enfin 6, 7, 8), ils occupent une place bien précise dans la mélée.

- Les joueurs numérotés 1 et 3 sont les piliers (gauche et droit). Ils entourent le talonneur (numéro 2) et constituent la première ligne. Ils courent certes moins vite que les autres joueurs de l’équipe mais leur rôle n’en est pas moins important : les mêlées sont bien plus techniques qu’il n’y paraît, ce n’est pas qu’une vulgaire épreuve de force pour savoir quel pack pousse le plus fort ! Le talonneur est également celui qui remet le ballon en jeu lors des touches même si on a quelquefois vu d’autres joueurs se charger de cette tâche lorque le talonneur ne disposait pas d’un bon lancer.

- Les deuxième ligne (numéros 4 et 5) sont traditionnellement les plus grands de l’équipe. À l’origine, ils servaient à sauter en touche mais désormais, d’autres combinaisons sont bien plus utilisées (on fait sauter un troisième ligne pour dérouter l’adversaire).

- Enfin la troisième ligne, deux troisième ligne ailes (gauche et droite), appelés en anglais flankers, (numéros 6 et 7) et un troisième ligne centre (numéro 8) : ces joueurs se doivent d’être à la fois puissants et mobiles pour défendre efficacement sur l’adversaire. Le poste de numéro 8 est le plus souvent tenu par un joueur d’expérience et de grande taille, possédant assez de recul et d’autorité pour orienter le travail de ses équipiers au cours des mêlées.

Ensuite, viennent les arrières :

- Le demi de mêlée (numéro 9) : comme son nom l’indique, il introduit le ballon dans la mêlée. Si le troisième ligne centre ne s’en saisit pas, c’est lui qui le fait sortir de la mêlée. Petit, agile et vif, il doit dynamiser le jeu et alimenter le reste de son équipe en ballons. Ainsi, après chaque regroupement, il doit, dans la mesure de sa disponibilité, sortir le ballon pour un coéquipier. C’est généralement lui qui joue rapidement les pénalités pour essayer de mettre l’équipe adverse en défaut. Il s’occupe également de lancer le jeu lors de la prise en touche du ballon par un de ses avants.

- Le demi d’ouverture (ou ouvreur, numéro 10) : c’est lui qui touche le plus souvent le ballon dans une équipe. En effet, dans la majorité des cas, il reçoit le ballon du demi de mêlée après un regroupement puisqu’il possède un meilleure vision du jeu avec un recul plus important. C’est à lui de décider s’il tape au pied, porte le ballon ou le passe. Ses qualités de jeu au pied sont généralement reconnues mais ce n’est pas pour autant lui qui tape les pénalités et transformations dans une équipe. La transmission 9-10 (mêlée-ouverture) est souvent la clé du bon fonctionnement d’une équipe. Ces numéros 9 et 10 forment ce qu’on appelle la charnière.

- Les centres (12 et 13) : Répartis en premier et deuxième centres (en fonction de leur proximité avec l’ouvreur), ils essaient de perforer la défense adverse en combinant technique, rapidité et puissance. Dans le rugby moderne, la distinction entre premier et deuxième centre n’a plus vraiment de sens : on devrait plutôt parler de centre gauche (12) et de centre droit (13).

- Les ailiers gauche (11) et droit (14) : D’un gabarit plus petit, ils sont en bout de ligne d’attaque. Leur vitesse doit leur permettre de s’infiltrer dans l’espace non occupé pour aller marquer un essai.

- L’arrière (15) : Dernier rempart avant la ligne d’en-but, il occupe un poste très important car il doit allier des capacités de défenseur à celles d’attaquant. Il reste souvent en retrait pour réceptionner les ballons frappés au pied par l’équipe adverse mais il peut apporter sa contribution à l’offensive de son équipe en amenant le surnombre : on dit alors qu’il "s’intercale".

Note : Les résultats d’une équipe dépendent souvent des performances des joueurs qui en composent l’épine dorsale (on parle de postes clés ou de colonne vertébrale), c’est à dire l’axe central 2-8-9-10-15.

Source Wikipedia


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